Rejet du texte Omnibus I : la CPME dénonce un coup d’arrêt à la simplification européenne
La CPME tire la sonnette d’alarme après le rejet du texte Omnibus I par le Parlement européen, le 22 octobre. Ce vote, loin d’être anodin, envoie un signal alarmant aux petites et moyennes entreprises, déjà étouffées par l’instabilité politique et submergées par une inflation normative sans précédent.
« La simplification n’est pas un luxe, c’est une nécessité vitale pour la compétitivité de nos entreprises », rappelle la CPME. Chaque retard législatif se traduit par plus d’incertitude, plus de coûts, et moins de croissance. Et les promesses faites par les institutions européennes en la matière tardent à se concrétiser.
Un revers pour la simplification et la compétitivité
Le texte Omnibus I portait une ambition simple : rendre l’environnement réglementaire européen lié au reporting plus lisible et plus accessible, avec des solutions protectrices pour les PME, loin des dispositifs pensés pour les seuls grands groupes. S’il ne répondait pas à toutes les attentes, il constituait une avancée concrète vers plus de clarté et de sécurité juridique pour les PME.
Son rejet ouvre la voie à un texte qui, par le jeu des amendements, risque de devenir incohérent, inapplicable et inadapté aux réalités des petites et moyennes entreprises.
Les PME, premières victimes de la cacophonie européenne
Les grands groupes peuvent absorber la complexité ; les PME, elles, la subissent. Chaque nouveau report, chaque amendement contradictoire, chaque compromis politique mal ficelé alourdit les charges, freine l’investissement et décourage l’emploi. Nos entreprises n’ont plus les moyens de s’adapter en permanence à des règles mouvantes qui ignorent leurs réalités de terrain.
La CPME appelle à un sursaut de responsabilité
La Confédération des PME appelle solennellement les députés européens à faire preuve de responsabilité et à trouver rapidement une voie de compromis pour permettre l’ouverture des négociations avec le Conseil de l’UE et adopter rapidement Omnibus I.
L’Europe doit cesser d’être le continent de la complexité et du renoncement. La simplification doit redevenir un instrument de souveraineté économique, au service de la compétitivité de nos entreprises, et non un slogan sans lendemain.
